vincent cerutti
Failed to load visualization
Vincent Cerutti : l’animateur jugé pour avoir mordu les fesses d’une ex-collègue de Chérie FM
L’ancien visage de la radio et de la télévision, Vincent Cerutti, est au cœur d’une affaire judiciaire grave. Ce mardi 9 décembre 2025, il comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits d’agression sexuelle, qualifiés de "violences sexuelles", sur une ancienne standardiste de la radio Chérie FM. Cette affaire, qui a fait grand bruit dans les médias, met en lumière une accusation aux détails troublants et soulève des questions cruciales sur les comportements dans le milieu professionnel.
L'accusation : les faits reprochés à l'animateur radio
L’affaire qui amène Vincent Cerutti devant la justice est sérieuse et date de plusieurs années. Selon les informations relayées par des médias fiables comme Ouest-France et CNews, les faits se sont déroulés en 2017, alors que l’animateur travaillait aux côtés de la plaignante au sein de la station radio Chérie FM.
La victime, une standardiste de l’époque, a porté plainte pour des faits d'agression sexuelle. L'accusation est précise et particulièrement violente : elle reproche à Vincent Cerutti de l'avoir mordue aux fesses. Cette agression physique, décrite comme sordide, a profondément marquée la plaignante, qui a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux pour que les faits soient reconnus et sanctionnés.
Le procureur de la République a requis une peine de 6 mois de prison avec sursis à l'encontre de l'animateur, accompagnée d'une obligation de soins. Cette demande témoigne de la gravité avec laquelle la justice considère les faits reprochés. Vincent Cerutti, pour sa part, a reconnu les faits lors de son audience, mais a tenté de les minimiser, les décrivant comme une "bêtise" ou une "blague" qui a mal tourné, niant toute intention malveillante ou sexuelle.
Chronologie d'un scandale médiatique
L'année 2025 marque un tournant décisif dans cette affaire. Alors que l'audience s'est tenue ce mardi 9 décembre, les médias ont massivement couvert l'événement, attirant l'attention du public sur le procès de l'ancien animateur star.
Le récit des événements remonte à 2017, mais c'est en 2024 que l'affaire éclate au grand jour suite au dépôt de la plainte. La plaignante, qui occupait un poste de standardiste à Chérie FM, a raconté son calvaire. Selon ses dires, Vincent Cerutti l'aurait attrapée et mordue aux fesses dans un contexte professionnel. Ce n'est pas une simple bousculade ou un geste anodin, mais une véritable morsure, acte de domination et d'humiliation.
Les sources journalistiques, telles que Le Dauphiné Libéré, confirment que l'animateur a admis le geste. Cependant, la défense s'efforce de présenter l'incident comme une "plaisanterie de mauvais goût" plutôt que comme une agression sexuelle. Cette nuance est au cœur du débat juridique : un geste involontaire ou une volonté de porter atteinte à l'intégrité physique et morale d'une collègue ?
Le procureur a tranché en qualifiant les faits de "violences sexuelles", insistant sur le caractère inacceptable du geste dans un environnement de travail. Les réquisitions, bien que non ferme (peine avec sursis), marquent une prise de position forte de la part du parquet face à ce type de comportement.
Contexte : le milieu de la radio et les questions de comportement
L'affaire Vincent Cerutti n'est pas isolée dans le paysage médiatique français. Elle s'inscrit dans une série de scandales qui ont ébranlé le monde de la radio et de la télévision ces dernières années. Le "effet Weinstein" et le mouvement #MeToo ont mis en lumière des comportements inappropriés, des harcèlements et des agressions sexuelles dans des industries où le pouvoir et la notoriété peuvent créer des rapports de force déséquilibrés.
Vincent Cerutti, 44 ans, a longtemps été un visage familiaux des Français. Connu pour ses chroniques sur NRJ et Chérie FM, ainsi que ses apparitions à la télévision (notamment sur TF1 et TMC), il incarnait une certaine image de la radio jeune et dynamique. L'audience de ce procès remet donc en cause l'image publique d'une personnalité médiatique et interroge sur la culture d'entreprise qui peut régner dans certains locaux de radio.
La radio, par son format souvent "live" et son ambiance de famille, peut parfois brouiller les frontières entre relations professionnelles et comportements personnels inacceptables. Cette affaire rappelle l'importance cruciale du respect des personnes dans tout environnement de travail, quel que soit le secteur d'activité.
Impacts immédiats : la réputation et l'avenir professionnel
Pour Vincent Cerutti, les conséquences sont déjà lourdes. En plus de faire face à une peine de prison potentiellement suspendue, c'est sa réputation qui est mise à mal. Les médias relaient l'information en première page, et l'opinion publique, sensible aux questions de violence sexiste et sexuelle, ne pardonne pas facilement ce type d'accusation.
Les conséquences pour l'animateur
Si le tribunal suit les réquisitions du procureur, Cerutti devra suivre un traitement psychologique ou des soins. Mais au-delà de la sanction judiciaire, le coût médiatique est immense. Il est peu probable qu'il retrouve rapidement un poste d'animateur vedette dans les grandes radios nationales. Les groupes de médias sont très prudents sur l'image de leurs animateurs, gardiens de l'oreille des auditeurs.
Une leçon pour le monde du travail
L'impact dépasse le cas personnel de l'animateur. Cette affaire sert de rappel brutal à toutes les entreprises, y compris dans les secteurs créatifs et médiatiques, sur la nécessité de mettre en place des politiques de tolérance zéro face aux violences sexistes et sexuelles. La plaignante, en portant plainte, a osé briser le silence, ce qui est souvent le plus difficile dans des milieux où la carrière dépend souvent de la réputation et des réseaux.
Perspectives d'avenir : quid du verdict et de la réhabilitation ?
À l'issue de l'audience de ce mardi, le tribunal correctionnel de Paris rendra son verdict dans les prochaines semaines. Le juge ne sera pas obligé de suivre les réquisitions du procureur. Il pourrait prononcer une peine plus lourde, une relaxe, ou confirmer la peine avec sursis.
Le risque d'une peine symbolique
Si la peine de 6 mois avec sursis est confirmée, elle pourrait être perçue par certains comme une peine symbolique, bien que l'inscription du jugement au casier judiciaire soit une marque indélébile. Cependant, la reconnaissance des faits comme une "violence sexuelle" est en soi une victoire pour la plaignante et pour la cause des victimes d'agressions.
La réhabilitation est-elle possible ?
Pour Vincent Cerutti, l'avenir professionnel semble bouché à court terme. La réhabilitation dans le monde du spectacle est un processus long et incertain. Tant que le souvenir de cette affaire restera associé à son nom, les entreprises de communication hésiteront à l'embaucher. Il devra sans doute se réinventer ou se tourner