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Arsenal : Gabriel Jesus prêt à retrouver le grand écran contre Crystal Palace ?
Alors que le calendrier footballistique s’intensifie en Angleterre, les yeux des supporters d’Arsenal se tournent vers un nom familier, mais trop rarement vu en action ces derniers mois : Gabriel Jesus. Le Brésilien, qui n’a pas disputé un match en tant que titulaire avec les Gunners depuis près d’un an, pourrait enfin retrouver sa place de leader offensive lors du prochain affrontement contre Crystal Palace, dans le cadre de la League Cup 2025-2026. Cette information, relayée par plusieurs médias sportifs fiables, suscite à la fois espoir et interrogations chez les fans du club londonien.
Mais au-delà de cette simple titularisation, cette évolution pourrait marquer un tournant stratégique pour Mikel Arteta, son staff technique, et surtout pour la dynamique collective d’Arsenal, en quête de régularité et de profondeur offensive.
Récentes actualités : un retour attendu depuis longtemps
Selon les informations publiées par Flashscore.fr, Gabriel Jesus pourrait être titulaire avec Arsenal pour la première fois depuis près d’un an. Cette annonce intervient alors que le club se prépare à affronter Crystal Palace dans un match de League Cup, compétition souvent utilisée par les grands clubs pour tester des joueurs remplaçants ou reprendre du rythme à ceux revenant d’une blessure.
Les sources de CANAL+ et de L’Équipe confirment également l’importance de ce match, avec un suivi en direct assuré et une couverture médiatique accrue. Bien que les détails tactiques restent confidentiels, le simple fait que Jesus soit envisagé comme titulaire envoie un signal fort : Arteta souhaite redonner confiance à son attaquant brésilien, tout en relançant son rôle au sein du système offensif.
« Gabriel a travaillé dur pendant sa convalescence. Il est prêt mentalement et physiquement », aurait déclaré un membre proche du staff technique d’Arsenal, cité par Flashscore.fr. Bien que cette déclaration ne soit pas officiellement confirmée par le club, elle reflète l’optimisme croissant autour de son retour.
Ce match contre Crystal Palace, bien que situé dans une compétition moins prestigieuse que la Premier League ou la Ligue des Champions, prend une dimension symbolique. Pour Arsenal, il s’agit d’une opportunité de briser une tendance négative : celle d’une attaque parfois trop dépendante de Bukayo Saka ou Martin Ødegaard, et d’un manque de variété dans les solutions devant le but.
Contexte historique : le parcours tumultueux de Gabriel Jesus à Arsenal
Arrivé en janvier 2022 depuis Manchester City pour environ 45 millions d’euros, Gabriel Jesus était présenté comme la pierre angulaire de la reconstruction offensive d’Arsenal. Son profil polyvalent — capable de jouer comme avant-centre, ailier ou même en profondeur — correspondait parfaitement au projet d’Arteta, axé sur la mobilité, la pression et la fluidité.
Au départ, les choses semblaient prometteuses. Jesus a marqué 11 buts et délivré 7 passes décisives lors de sa première saison complète (2022-2023), contribuant activement à la deuxième place finale d’Arsenal en Premier League. Son leadership sur le terrain, son engagement défensif et sa capacité à créer des espaces étaient salués par les observateurs.
Cependant, la saison 2023-2024 a été marquée par des blessures récurrentes, notamment une intervention chirurgicale au genou en février 2024, suivie d’une longue période de rééducation. Depuis, son temps de jeu a été limité, et Arteta a préféré miser sur Kai Havertz, Leandro Trossard ou même Eddie Nketiah pour occuper la pointe de l’attaque.
Ce hiatus prolongé a eu un impact psychologique non négligeable. À 27 ans, au sommet de sa carrière, Jesus doit non seulement retrouver sa forme physique, mais aussi sa confiance en lui. Le fait qu’il soit désormais considéré comme prêt à reprendre du service est une excellente nouvelle, tant pour lui que pour le club.
Il est également utile de rappeler que Crystal Palace, adversaire du jour, n’a jamais été un terrain facile pour Arsenal. Les Eagles, sous la direction d’Oliver Glasner, ont développé une identité défensive solide et une capacité à contre-attaquer rapidement. En 2023-2024, les deux confrontations entre les deux équipes se sont soldées par des matchs nuls (2-2 et 0-0), illustrant la difficulté pour Arsenal à percer leur bloc compact.
Impact immédiat : quels effets sur l’équipe et la hiérarchie offensive ?
Le retour de Gabriel Jesus en tant que titulaire ne se limite pas à un simple changement de nom sur la feuille de match. Il pourrait redéfinir la hiérarchie offensive d’Arsenal à court terme.
D’abord, sa présence apporte une polyvalence tactique précieuse. Contrairement à Havertz, plus imposant mais moins mobile, ou à Trossard, plus adapté aux ailes, Jesus excelle dans les échanges courts, les mouvements en profondeur et la création d’opportunités à partir du centre. Son retour permettrait à Arteta de varier les schémas offensifs, surtout face à des défenses organisées comme celle de Crystal Palace.
Ensuite, sur le plan psychologique, cela renforce le moral de l’effectif. Un joueur de l’expérience et du calibre de Jesus, capable de marquer des buts décisifs dans les grands moments, redonne de la crédibilité à l’ambition d’Arsenal. Rappelons que les Gunners n’ont pas remporté de titre majeur depuis la FA Cup 2020, et que la pression monte chaque saison pour concrétiser le travail fourni ces dernières années.
Sur le plan économique, le club a investi massivement dans sa relance post-Manchester City. Si Jesus ne parvient pas à s’imposer durablement, cela pourrait pousser la direction à repenser sa stratégie transfertielle d’ici 2025-2026, avec potentiellement des recherches d’un nouvel avant-centre.
Enfin, ce match de League Cup pourrait servir de laboratoire tactique. Arteta pourrait tester de nouvelles combinaisons : Jesus en pointe avec Saka à droite et Martinelli à gauche, ou encore un système 4-2-3-1 avec Ødegaard en numéro 10 et Jesus libre de se mouvoir entre les lignes. Ces expérimentations sont cruciales avant le retour des compétitions européennes et les derbys londoniens à venir.