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Tunisie-Ouganda à la CAN 2025 : Hannibal Mejbri et les ambitions d’une équipe prête à tout risquer
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 s’annonce comme l’un des rendez-vous les plus attendus du calendrier footballistique continental. Parmi les matchs phares de la première journée du groupe C, le choc Tunisie-Ouganda capte déjà l’attention des supporters, des analystes et des médias sportifs internationaux. Alors que les coqs tunisiens entament leur campagne dans la compétition, tout porte à croire que ce duel contre les Cranes de l’Ouganda marquera le ton de leurs ambitions pour l’édition à venir.
Un départ sous haute tension : pourquoi ce match compte
La Tunisie, nation historiquement présente sur la scène africaine avec quatre titres de championne d’Afrique (1960, 1962, 1963 et 2004), entre dans la CAN 2025 avec un objectif clair : redorer son blason après des performances irrégulières lors des dernières éditions. Face à un Ouganda en pleine reconquête — pays qui n’avait plus participé à la CAN depuis 1978 avant son retour en 2017 —, les Eagles of Carthage ne peuvent se permettre aucune complaisance.
Selon les rapports officiels relayés par Foot Mercato, le milieu de terrain anglais d’origine tunisienne Hannibal Mejbri a récemment exprimé la détermination de son équipe : « Nous savons que chaque match à la CAN est une bataille. L’Ouganda est une équipe physique, bien organisée, et nous devons être prêts dès le premier coup de sifflet. » Ces propos, tenus lors d’une conférence de presse préliminaire, reflètent l’état d’esprit d’une sélection tunisienne qui mise sur la rigueur tactique et la cohésion collective.
Les médias français comme L’Équipe et Ouest-France suivent de près l’évolution du match, proposant des lives détaillés et des analyses en temps réel. Cette couverture médiatique accrue témoigne de l’intérêt croissant pour le football africain, notamment dans les pays francophones où les diasporas tunisiennes et ougandaises contribuent activement à l’engouement.
Dernières nouvelles : calendrier, effectifs et préparatifs
À ce jour, aucune information officielle n’a été publiée concernant l’alignement exact des deux équipes, mais plusieurs indices permettent d’esquisser les grandes lignes des stratégies envisagées.
La Tunisie, entraînée par un sélectionneur expérimenté (dont l’identité reste confidentielle dans les sources officielles), a opté pour une préparation physique intensive durant les semaines précédant le tournoi. Des séances d’entraînement en altitude et des matches amicaux contre des nations européennes de niveau moyen ont été organisés pour affiner la condition des joueurs.
Quant à l’Ouganda, dirigé par le sélectionneur national Paul Put — ancien entraîneur du Bénin et du Soudan —, l’équipe a mis l’accent sur la solidité défensive et la rapidité dans les transitions. Leur attaquant vedette, Emmanuel Okwi, ancien joueur du FC Sion et de l’Al-Merrikh, reste le principal danger pour la défense tunisienne.
Les premières informations provenant des vestiaires indiquent que la Tunisie pourrait aligner une formation 4-2-3-1, avec Hannibal Mejbri en pointe du milieu offensif, soutenu par des joueurs comme Aïssa Laïdouni et Ellyes Skhiri. En défense, les espoirs reposent sur la paire centrale formée par Yassine Meriah et Montassar Talbi.
Contexte historique : une rivalité naissante dans l’ombre des géants
Bien que les deux nations n’aient jamais affronté directement lors d’une phase finale de CAN, leur parcours respectif dans le football africain offre un contraste frappant.
La Tunisie, membre fondateur de la Confédération africaine de football (CAF) en 1957, a longtemps été considérée comme une puissance régionale. Son titre continental en 2004, remporté sur le sol marocain, reste un jalon dans l’histoire du football tunisien. Depuis lors, l’équipe a connu des hauts et des bas, alternant des qualifications régulières à la Coupe du monde (cinq participations entre 1978 et 2018) et des éliminations précoces lors des CAN.
L’Ouganda, en revanche, incarne le renouveau du football dans les régions moins traditionnelles du continent. Après des décennies d’absence, les Cranes ont réussi à se qualifier pour la CAN 2017 grâce à une génération prometteuse menée par des joueurs comme Denis Onyango (gardien vedette et ancien meilleur joueur africain en 2016). Bien que leur passage en phase finale ait été bref (élimination au premier tour), cette expérience a redonné confiance à la fédération ougandaise, qui investit désormais massivement dans les académies de jeunes et les infrastructures.
Ce match Tunisie-Ouganda symbolise donc bien plus qu’un simple affrontement sportif : il représente le face-à-face entre une ancienne gloire cherchant à se réinventer et une équipe émergente désireuse de faire parler son nom.
Impacts immédiats : ce que ce match change pour les deux camps
Quel que soit le résultat, ce premier match aura des répercussions immédiates sur la dynamique des deux équipes.
Pour la Tunisie, une victoire permettrait de prendre un net avantage dans le groupe C, composé également du Nigeria (grand favori) et du Niger (outsider). Une défaite, en revanche, plongerait les coqs dans une situation délicate, surtout si le Nigeria domine les autres matches. Dans un tournoi où chaque point compte, le match contre l’Ouganda devient quasi-obligatoire à ne pas perdre.
De l’autre côté, une performance honorable — voire une surprise — contre la Tunisie propulserait l’Ouganda dans une position inédite de force psychologique. Cela renforcerait également la crédibilité de leur projet sportif à long terme, essentiel pour attirer les investissements privés et les partenariats internationaux.
Sur le plan économique, la CAN 2025 est un levier majeur pour les fédérations africaines. Les droits télévisés, les sponsors locaux et les ventes de maillots génèrent