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Éric Zemmour en 2025 : polémiques, religion, politique et duel idéologique

Éric Zemmour, le président de Reconquête, continue de faire parler de lui en 2025. Entre déclarations provocatrices, débats médiatiques et tensions avec d'autres figures politiques, son influence sur l'actualité française reste incontestable. Cet article explore les dernières polémiques autour de l'homme, ses positions religieuses et idéologiques, ainsi que leur impact sur la vie politique française.

Les polémiques récentes : religion, étranger et taxes

"Jean-Luc Mélenchon est l'incarnation du parti de l'étranger"

Le 2 novembre 2025, Éric Zemmour a provoqué une nouvelle polémique en affirmant que Jean-Luc Mélenchon était « l'incarnation du parti de l'étranger » lors d'une intervention sur BFMTV. Cette déclaration fait écho à ses théories récurrentes sur l'islamisation de la France et le multiculturalisme, qu'il associe souvent à une menace pour l'identité nationale.

"Il y a deux Frances : celle du peuple et celle des élites cosmopolites. Mélenchon incarne cette dernière, celle qui rejette nos racines chrétiennes et nos valeurs traditionnelles." — Éric Zemmour (source : BFMTV).

Cette phrase a immédiatement fait réagir les médias et les réseaux sociaux, certains y voyant une instrumentalisation du religieux pour des fins politiques.

Un geste malvenu sur BFMTV

Le 27 octobre, lors d'une autre intervention télévisée, Zemmour a choqué Apolline de Malherbe, la journaliste de BFMTV, par un geste physique jugé inapproprié. Selon des témoignages non confirmés (mais rapportés par plusieurs médias), il aurait touché sa main ou son bras de manière insistante, ce qui a conduit la journaliste à couper l'entretien brusquement.
À noter : cette information provient de sources non officielles et n'a pas été vérifiée par une enquête indépendante.

Critique du budget 2026 : "Une orgie d'impôts"

Le 2 novembre, Zemmour a dénoncé le projet de budget 2026, qualifiant la politique fiscale actuelle de « une orgie d'impôts » et d’« un foisonnement de taxes ». Il a notamment critiqué l'augmentation des prélèvements sur les entreprises et les classes moyennes, affirmant que ces mesures « tuent l'initiative et la création de richesses ».

"La France devient le paradis des fonctionnaires et des bureaucrates, pas celui des entrepreneurs." — Éric Zemmour (BFM Politique).

Religion et identité nationale : le débat Zemmour-Fourquet

"La France est-elle encore chrétienne ?"

Le 31 octobre, Le Figaro a publié un débat exclusif entre Éric Zemmour et Jérôme Fourquet, l'historien et spécialiste des mutations culturelles. L'objet du débat : « La France est-elle encore chrétienne ? ».
Zemmour y a défendu sa vision d'une France catholique, malgré les évolutions démographiques et culturelles. Il a insisté sur l'idée que le christianisme reste « l'âme de la nation », même si sa pratique religieuse a fortement décliné.

"La France n'a jamais été une nation athée. Même si les gens ne vont plus à la messe, ils gardent en eux une mémoire chrétienne." — Éric Zemmour (Le Figaro).

Fourquet, lui, a nuancé cette vision, rappelant que la France est désormais plurielle et sécularisée, et que l'identité nationale ne peut plus se réduire à une seule religion. Ce débat illustre bien le clivage idéologique entre une droite traditionnelle (Zemmour) et une sociologie plus contemporaine (Fourquet).

Un catholicisme "hémiplégique" ?

Dans un article du 2 novembre 2025, La Croix a analysé la relation de Zemmour avec le catholicisme, le qualifiant de « catholicisme hémiplégique ». Selon le journal, Zemmour utilise le catholicisme comme symbole politique plutôt que comme une foi authentique. Il cite des exemples comme ses silences sur les scandales de l'Église ou ses silences sur les enseignements sociaux du Vatican.

"Zemmour parle de Dieu, mais pas de justice sociale. Il parle de famille, mais pas de solidarité. Son catholicisme est sélectif, utilitaire." — La Croix.

Contexte historique et idéologique

L'ascension de Zemmour : de l'essayiste à l'homme politique

Né en 1958 à Montreuil, Éric Zemmour est d'abord connu comme essayiste et chroniqueur. Ses ouvrages comme Le Suicide français (2014) ou La France n'a pas dit son dernier mot (2021) ont marqué la droite française. En 2021, il fonde Reconquête, un parti d'extrême droite qui se veut plus radical que le RN (Rassemblement National).

"Reconquête n'est pas une alternative au RN, c'est un défi à son leadership." — Analyste politique (source : Le Monde, 2024).

Les positions clés de Reconquête

• Identité nationale : défense de l'identité française chrétienne, critique du multiculturalisme.
• Immigration : volonté de réduire drastiquement les arrivées et d'imposer un test d'assimilation.
• Religion : alliance stratégique entre juifs et catholiques contre « l'alliance de fer entre l'islam et le wokisme ».
• Économie : libéralisme économique, mais avec une forte intervention de l'État en faveur des classes moyennes.

Un duel fratricide : Zemmour vs Philippe de Villiers

Un autre sujet brûlant : la concurrence entre Zemmour et Philippe de Villiers, l'ancien candidat à la présidentielle et fondateur du Puy du Fou. Leurs deux nouveaux livres sont sortis en même temps, créant un duel fratricide dans la droite traditionnelle.
Note : Cette information est tirée de sources non officielles, mais elle reflète une réalité politique bien connue.

Réactions et impacts immédiats

Réactions politiques

• LFI : Le député Raphaël Arnault a lancé un tweet virulent contre Zemmour, qualifié de « suprémaciste religieux ». En retour, le RN a porté plainte pour diffamation, montrant que les tensions entre extrême droite et extrême gauche restent vives.
• Les catholiques : La hiérarchie catholique reste muette sur les déclarations de Zemmour, mais des voix comme celle