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La Revue Prescrire 2026 : La Liste Noire des Médicaments "Plus Dangereux qu'Utile" S'Épaissit

Chaque année, une attente silencieuse mais cruciale anime le monde de la santé en France : la publication de la liste noire de la revue indépendante Prescrire. Pour des milliers de patients et de professionnels de santé, cette date marque un tournant dans la remise en question des traitements courants. En cette fin d'année 2025, les prévisions pour 2026 confirment une tendance inquiétante : la liste s'allonge, et des médicaments présents dans presque toutes les armoires à pharmacie sont désormais pointés du doigt.

Cet article décrypte pour vous les dernières revelations de la revue Prescrire, analyse l'impact de ces nouvelles classifications et vous guide vers les alternatives thérapeutiques. Pourquoi ces médicaments, jugés "plus dangereux qu'utiles", sont-ils toujours sur le marché ? Faisons le point en profondeur.

La Fièvre de la Publication : Quatre Nouveaux Traitements dans le Viseur

La polémique a éclaté ce lundi 1er décembre avec la parution du "Bilan 2026" de la revue Prescrire. Si la liste annuelle comprend désormais 108 médicaments (dont 89 commercialisés en France), c'est l'ajout de quatre nouveaux produits qui a fait l'effet d'une bombe médiatique. Selon les rapports de 20 Minutes et de La Dépêche, ces traitements supplémentaires rejoignent le club très fermé des molécules à écarter absolument.

L'argument central de la revue est sans appel : pour ces médicaments, la balance bénéfice-risque est défavorable dans toutes les situations cliniques prévues par l'autorisation de mise sur le marché (AMM). En d'autres termes, les risques d'effets secondaires l'emportent systématiquement sur les bénéfices thérapeutiques.

Pharmacie avec liste de médicaments

Les Têtes d'Affiches de la Liste Noire 2026

Parmi les noms qui circulent abondamment, certains vous seront familiers. Sciences et Avenir et La Dépêche ont listé plusieurs têtes d'affiches qui illustrent parfaitement le problème :

  • Smecta (Diomecta) : Ce traitement contre la diarrhée, présent dans de nombreuses armoires, est jugé "largement inefficace" par Prescrire. Pire, sa toxicité potentielle liée à la présence de plomb en fait un danger, notamment pour les enfants et les femmes enceintes.
  • Voltarène (Diclofénac) : Un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) très populaire. Selon la revue, ses risques cardiovasculaires et digestifs sont disproportionnés par rapport à son efficacité, le rendant plus dangereux qu'utile dans de nombreux cas.
  • Maxilase : Un médicament contre les infections ORL dont l'efficacité est remise en cause au profit d'effets indésirables jugés trop importants.
  • Nurofen (Ibuprofène) : Bien que très courant pour les douleurs, il figure également sur la liste des traitements à éviter, notamment en automédication, en raison de risques similaires à ceux du Voltarène.

"Ils sont plus d'une centaine, certains mis à l'index de longue date comme l'emblématique Smecta, présent dans de nombreuses armoires à pharmacie contre les diarrhées mais jugé largement inefficace par Prescrire et potentiellement toxique par la présence de plomb." — La Dépêche

Pourquoi la Revue Prescrire Fait-Elle Autorité ?

Pour comprendre la portée de cette annonce, il est essentiel de saisir la nature unique de la revue Prescrire. Contrairement à la plupart des sources d'information médicale, Prescrire est une structure totalement indépendante. Comme le rappelle Wikipédia, elle ne reçoit aucun financement des laboratoires pharmaceutiques ni du ministère de la Santé.

Cette indépendance financière est sa force. Son comité de rédaction, composé de médecins et de pharmaciens, évalue les médicaments basés uniquement sur la littérature scientifique et les données d'efficacité réelle, loin du marketing des laboratoires. Son but est simple : informer les prescripteurs (médecins, pharmaciens) pour optimiser la thérapeutique et protéger les patients.

Depuis des décennies, la revue publie des synthèses thérapeutiques, des palmarès et, surtout, cette fameuse liste noire. Elle agit comme un "gros contre-pouvoir" face à une industrie pharmaceutique puissante.

Médecin consultant une revue médicale

Contexte : Le Phénomène Croissant des Médicaments "Inutiles"

La publication de la liste 2026 ne sort pas de nulle part. Elle s'inscrit dans un mouvement de fond qui dure depuis des années. Chaque année, la revue "passe au crible l'ensemble du marché pharmaceutique", comme le souligne Sciences et Avenir.

Un Paradoxe Français

La France est l'un des plus gros consommateurs de médicaments au monde. Or, de nombreux traitements prescrits ou achetés en automédication ont une efficacité prouvée inférieure à celle d'un placebo, ou sont tout simplement dangereux pour certains publics.

L'ajout de quatre nouveaux médicaments en 2026 porte le total à 108 traitements "à écarter". Ce chiffre est vertigineux. Il interroge sur les processus d'autorisation de mise sur le marché (AMM) et sur la vigilance des prescripteurs. Pourquoi un médicament jugé "plus dangereux qu'utile" reste-t-il autorisé ? La réponse réside souvent dans la lourdeur administrative et le lobbying industriel. L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) peut mettre des années avant de restreindre une indication ou de retirer un produit du marché, souvent sous la pression des preuves accumulées, dont celles apportées par Prescrire.

Impacts Immédiats : Que Faire si Vous Prenez ces Médicaments ?

Les conséquences de cette liste noire sont directes pour le patient. Si vous reconnaissez l'un de ces médicaments dans votre traitement habituel, la panique n'est pas de mise, mais la prudence est de rigueur.

Ne JAMAIS Arrêter un Traitement Brutalement

Le point le plus important, souligné par tous les médecins, est de ne jamais arrêter un traitement du jour au lendemain sans avis médical, surtout pour des maladies chroniques. Si vous prenez un anti-inflammatoire pour une douleur articulaire chronique, l'arrêt brutal peut provoquer un syndrome de sevrage ou une poussée inflammatoire douloureuse.

La Consultation de Rationalisation

La démarche idéale est de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant ou votre pharmacien lors de la prochaine délivrance. Vous pouvez leur demander : 1. L'évaluation de la balance bénéfice-risque personnelle. 2. L'existence d'alternatives plus sûres ou plus efficaces.

Les Alternatives Proposées par Prescrire

La revue ne se contente pas de critiquer ; elle propose aussi des solutions. Pour les pathologies concernées par les nouveaux médicaments mis en cause (gynécologie, pneumologie, rhumatologie), des alternatives thérapeutiques non médicamenteuses ou des molécules plus sûres existent souvent.

Par exemple, face à l'inefficacité et aux risques de certains AINS (comme le Voltarène ou l'Ibuprof

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