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Achraf Hakimi : La course contre la montre pour la CAN 2025 et le PSG

Le destin d'Achraf Hakimi semble suspendu à une horloge impitoyable. Entre les murs feutrés de la clinique et les exigences du terrain, le latéral droit du Paris Saint-Germain et de l'équipe du Maroc vit l'un des moments les plus critiques de sa carrière récente. Victime d'une entorse de la cheville gauche survenue lors d'un choc violent contre le Bayern Munich en Ligue des Champions, le "Lion de l'Atlas" s'est engagé dans une véritable course contre la montre. L'enjeu est de taille : être prêt à temps pour le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, une compétition qui se jouera devant son public, et soutenir un PSG qui étouffe sans son titulaire indiscutable.

L'accident et le défi médical

Le contexte ne laisse aucune place au hasard. C'est lors de la réception du Bayern Munich, match de haut vol, qu'Achraf Hakimi a été victime d'un tacle d'anthologie, jugé "assassin" par certains observateurs, de la part de Luis Diaz. La conséquence immédiate : une entorse sévère de la cheville gauche qui l'a éloigné des terrains pour plusieurs semaines.

Depuis cet événement traumatisant, une question taraude les esprits des supporters parisien et marocain : quand Hakimi réintégrera-t-il le groupe ? Les premières estimations, toujours délicates à fournir pour ce type de lésion, oscillaient entre 4 et 6 semaines de convalescence. Mais la réalité du calendrier est implacable. La CAN 2025, organisée au Maroc, débute le 21 décembre prochain avec un premier match face aux Comores.

Une rééducation sous haute tension

Les informations officielles, bien que prudentes, commencent à filtrer. Selon les derniers bulletins médicaux relayés par le PSG, la convalescence suit son cours, mais l'incertitude demeure. Aucune date précise de retour n'est actée, que ce soit pour les matchs de fin d'année du club parisien ou pour la phase de groupe de la CAN.

Le joueur, conscient de l'importance de la compétition à domicile, n'en demeure pas moins optimiste. Interrogé par les micros de Canal+ lors de la cérémonie du Ballon d'Or Africain, il avait tenu à rassurer : "Je suis positif". Un message d'espoir, mais qui ne gomme pas la réalité de la douleur et de la préparation physique nécessaire pour affronter l'intensité d'une CAN.

La double bataille : PSG et Equipe Nationale

La situation d'Achraf Hakimi est unique car elle touche deux institutions majeures qui ont des attentes contradictoires.

Le PSG dans l'attente du retour du rocher

À Paris, l'absence de Hakimi se fait cruellement sentir. Véritable pierre angulaire du dispositif de Luis Enrique, son apport défensif et offensif est irremplaçable. Le PSG, qui enchaîne les matchs exigeants, souffre de ne pas avoir sa vitesse et sa capacité de projection sur le flanc droit. Les sources internes au club, via des médias comme But! Football Club, évoquent une possible avancée dans les délais, mais le protocole médical reste la priorité absolue pour éviter une rechute.

La CAN 2025 : L'eldorado marocain

Pour l'équipe du Maroc, l'enjeu est émotionnel et sportif. Jouer une CAN à domicile est un rêve pour tout joueur. L'entraîneur, Walid Regragui, suit la situation avec attention. Même si l'incertitude plane, la dynamique positive rapportée par Football365 suggère que le retour du latéral est envisagé, mais sans garantie formelle pour le premier match.

Chronologie des derniers développements

Pour bien comprendre l'évolution de la situation, voici les étapes clés de ces dernières semaines :

1. Le choc (Fin Novembre) : Blessure face au Bayern Munich suite à un tacle de Luis Diaz. Immédiatement remplacé, l'imagerie médicale confirme l'entorse de la cheville gauche.
2. La prise de conscience (Début Décembre) : Les premiers examens poussés indiquent une lésion ligamentaire nécessitant une immobilisation stricte. Le doute s'installe pour la CAN.
3. L'étape décisive (Mi-Décembre) : Comme le rapportent plusieurs sources, dont Footmercato, Hakimi a franchi une étape cruciale en quittant les béquilles. Il a été aperçu en train de marcher normalement, protégé par une botte de contention, signe que la consolidation ligamentaire est en cours.
4. Les dernières nouvelles (Fin Décembre) : Les rumeurs les plus récentes, issues de sources proches du joueur (comme CNews), indiquent un retour à l'entraînement partiellement groupé. L'objectif reste le match d'ouverture de la CAN.

Analyse : Pourquoi ce retour est vital

Au-delà de l'aspect purement sportif, le cas Hakimi dépasse le simple cadre du terrain.

• Un symbole : Le joueur est une figure de proue du football africain et marocain. Son absence lors d'une CAN à domicile serait une perte d'image considérable.
• Un aspect tactique : Le Maroc, comme le PSG, construit son jeu sur la vitesse des ailes. Hakimi est l'un des meilleurs latéraux offensifs au monde. Sans lui, les plans tactiques doivent être revus.
• L'aspect économique et médiatique : L'engouement autour de la CAN 2025 est immense. L'absence de la star locale priverait la compétition d'un de ses attraits majeurs, tant sur le plan de l'affluence que des droits TV.

Perspectives et Scénarios

Que faut-il attendre des prochains jours ? Plusieurs scénarios sont envisageables pour Achraf Hakimi :

1. Le scénario idéal (Retour pour la CAN) : Hakimi réintègre le groupe marocain dans les derniers jours de préparation. Il est titulaire pour le match contre les Comores, peut-être avec un protocole de sortie précoce pour ne pas forcer la mise.
2. Le scénario prudent (Retour tardif) : Le joueur reste au PSG pour finaliser sa rééducation. Il rejoint le Maroc après le premier ou le deuxième match de poule, visant les phases finales.
3. Le scénario du forfait (Le coup de tonnerre) : Si une douleur persistante apparaît lors des derniers tests médicaux, le forfait pourrait être annoncé. Ce serait une "mauvaise nouvelle" pour le Maroc, comme l'ont titré certains médias (Football365), mais une décision sage pour préserver la carrière à long terme du joueur.

L'avis des experts

Les spécialistes de la rééducation sportive le rappellent : une entorse de la cheville, surtout lors d'un tacle en pivot, demande une stabilité parfaite pour éviter les récidives. La "botte de protection" observée lors de la cérémonie du Ballon d'Or Africain n'était pas qu'un accessoire, mais une nécessité biomecanique.

Conclusion

Achraf Hakimi est au cœur d'une température parfaite mêlant pression médicale, attentes sportives et enjeux nationaux. Si la prudence s'impose, l'optim