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La Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Le Maroc sous pression pour briller à domicile
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 s’annonce comme l’un des événements sportifs les plus attendus de l’année en Afrique — et au-delà. Organisée par le Maroc, cette 35ᵉ édition de la compétition phare du football africain ne se limite pas à un simple tournoi : elle incarne une opportunité historique pour le pays hôte de confirmer son statut de grande puissance footballistique du continent. Avec une première journée marquée par les intempéries et les défis logistiques, les attentes sont élevées, et la pression monte déjà sur les épaules des Lions de l’Atlas.
Un début symbolique à Rabat : le Maroc ouvre son parcours face aux Comores
Le 21 décembre 2025, le stade de Rabat a accueilli le premier match de la TotalEnergies CAF AFCON Morocco 2025, opposant l’équipe nationale marocaine à celle des Comores. Ce face-à-face n’était pas seulement une rencontre sportive : c’était le coup d’envoi officiel d’un tournoi que tout le monde observe de près. Selon la Confédération Africaine de Football (CAF), ce match inaugural visait à « marquer les esprits » et à « lancer le tournoi dans une ambiance festive et compétitive »[^1].
Bien que les détails du score ne soient pas encore officialisés dans les rapports vérifiés, l’importance symbolique de ce match reste indéniable. Le Maroc, double finaliste de la CAN (1976, 2004) et vainqueur de la Ligue des Nations de la CAF en 2023, entre dans la compétition avec une ambition claire : remporter le trophée sur son sol. Comme le souligne Le Monde, « le Maroc fait face à une obligation de victoire »[^2]. Ne pas triompher à domicile serait perçu comme une défaillance, tant sur le plan sportif que politique.
Première journée chaotique : pluie, retards et leçons à tirer
Si l’ouverture officielle a eu lieu à Rabat, la première journée complète du tournoi a rapidement montré que la nature pouvait aussi jouer les trouble-fêtes. Selon RFI, les fortes pluies ont perturbé plusieurs matchs prévus dans différentes villes hôtes, entraînant des retards et des reports temporaires[^3]. Ces conditions météorologiques difficiles ont mis en lumière les défis logistiques liés à l’organisation d’un événement de cette envergure sur un territoire aussi vaste que le Maroc.
Parmi les cinq enseignements clés de cette journée, RFI note notamment : - La nécessité d’améliorer les infrastructures de drainage dans certains stades ; - L’importance d’une meilleure coordination entre les équipes météo, les organisateurs et les fédérations ; - Le rappel que le football africain doit souvent composer avec des contraintes environnementales imprévisibles.
Malgré ces aléas, les supporters ont répondu présents. Les chants, les drapeaux et les tenues colorées ont transformé les stades en véritables fêtes populaires, rappelant que la CAN reste bien plus qu’un simple tournoi : c’est un moment de rassemblement continental.
Pourquoi cette CAN 2025 est-elle si importante pour le Maroc ?
Derrière les enjeux sportifs se cachent des motivations profondément ancrées dans l’histoire récente du football marocain. Depuis sa performance historique à la Coupe du monde 2022, où il est devenu la première équipe africaine à atteindre les demi-finales, le Maroc jouit d’une reconnaissance internationale sans précédent. Mais cette reconnaissance ne se traduit pas encore par un titre de champion d’Afrique.
Organiser — et idéalement gagner — la CAN 2025 permettrait au Maroc de : - Consolider son leadership footballistique en Afrique ; - Renforcer son soft power à l’international, notamment dans le contexte des candidatures futures (Jeux Olympiques 2030, Coupe du monde 2030) ; - Stimuler l’économie locale via le tourisme, l’hôtellerie et les retombées médiatiques.
Comme le résume un analyste sportif cité par Le Monde :
« Gagner la CAN à domicile, c’est bien plus qu’un trophée. C’est une validation de tout un modèle de développement du football au Maroc. »
Les attentes continentales : un tournoi sous le feu des projecteurs
La CAN 2025 ne concerne pas seulement le Maroc. Elle représente aussi une étape cruciale pour le football africain dans son ensemble. Avec l’expansion du tournoi à 24 équipes (depuis 2019), la compétition est devenue plus inclusive, mais aussi plus exigeante en termes d’organisation. La CAF a insisté sur la nécessité d’un événement « fluide, sûr et inspirant », capable de rivaliser avec les grandes compétitions mondiales.
Les autres grandes nations africaines — Sénégal, Égypte, Nigéria, Algérie — arrivent toutes avec des ambitions fortes. Le Sénégal, champion en titre (2022), cherche à conserver son couronnement. L’Égypte, recordwoman de victoires (7 titres), rêve d’un retour au sommet. Quant au Nigéria, il espère recréer la magie des années 1990.
Le Maroc, quant à lui, joue carte sur table : il possède une sélection solide, une base de jeunes talents formés dans ses académies (comme la célèbre Académie Mohammed VI), et un public passionné prêt à tout pour voir son équipe triompher.
Impact immédiat : tourisme, médias et fierté nationale
Même avant la fin du premier tour, les effets de la CAN 2025 sont déjà visibles. Les hôtels marocains affichent complet dans les villes hôtes (Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès, Agadir), et les compagnies aériennes ont augmenté leurs vols vers le royaume. Selon des estimations non officielles (à vérifier), le tournoi pourrait générer plus de 500 millions d’euros de retombées économiques sur le pays.
Sur le plan social, l’effet « CAN » est palpable : les cafés diffusent les matchs en direct, les écoles organisent des projections collectives, et les réseaux sociaux sont inondés de messages d’encouragement. Pour beaucoup de Marocains, supporter l’équipe nationale pendant la
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