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Le Grand-Bornand, joyau du biathlon mondial : entre tradition alpine et excellence sportive

Nestlé entre les massifs des Bornes et des Aravis, à quelques encablures d’Annecy, Chamonix et Genève, Le Grand-Bornand n’est pas qu’un village savoyard typique. Depuis plusieurs décennies, cette commune de 2 054 habitants (2022) est devenue une étape incontournable de la Coupe du monde de biathlon, attirant des milliers de passionnés venus du monde entier. Du 18 au 22 décembre 2024, le domaine nordique haut-savoyard a à nouveau accueilli la troisième manche de la saison 2024-2025, avec un public fidèle et enthousiaste présent dès les premiers entraînements.

Mais ce week-end sportif ne se limite pas aux courses : il incarne une véritable célébration de la culture alpine, du ski de fond et du tir à la cible, dans un cadre naturel exceptionnel. Et pour la saison 2025-2026, le Grand-Bornand sera d’ailleurs co-hôte avec Annecy des épreuves de biathlon — une reconnaissance supplémentaire de son rôle central dans l’univers du ski nordique international.

Une étape phare de la Coupe du monde : les faits vérifiés

Selon les rapports officiels relayés par 20 Minutes, L’Équipe et Sports.fr, la troisième étape de la Coupe du monde de biathlon s’est déroulée du jeudi 18 au dimanche 22 décembre 2024 au Grand-Bornand. Les compétitions ont débuté par le sprint féminin (7,5 km) le jeudi, suivi du sprint masculin (10 km) le vendredi 19 décembre à 14 h 15.

Dans la catégorie féminine, la Suédoise Hanna Öberg a remporté la victoire devant la Française Lou Jeanmonnot, qui a terminé à seulement trois secondes du podium doré. Malgré une prestation solide, Jeanmonnot a payé le prix fort d’une erreur au tir, subissant une « grosse sanction confirmée » selon Sports.fr, ce qui a compromis ses chances de victoire. « J’ai manqué un côté au stand de tir, c’est frustrant, mais c’est le jeu du biathlon », a-t-elle confié après la course.

Chez les hommes, les Français Éric Perrot et Quentin Fillon Maillet étaient en lice pour glaner des médailles. Perrot, en pleine montée en puissance cette saison, visait clairement la victoire selon L’Équipe, tandis que Fillon Maillet, ancien champion olympique, cherchait à confirmer son retour au sommet après une période de transition. Bien que les résultats finaux n’aient pas encore été officialisés dans les sources vérifiées, les médias sportifs français soulignent l’engouement du public local et national pour ces performances.

« Le Grand-Bornand reste l’un des rares sites où le public est présent dès les entraînements. C’est une ambiance unique, presque familiale, qui pousse les athlètes à donner le meilleur d’eux-mêmes. »
— Commentaire d’un journaliste sportif sur place (source : 20 Minutes)

Pourquoi le Grand-Bornand fait la différence dans le monde du biathlon

Contrairement à d’autres sites de Coupe du monde comme Ruhpolding, Östersund ou Pokljuka, le Grand-Bornand se distingue par son caractère authentique et son attachement aux traditions alpines. Le domaine nordique, situé à environ 1 100 mètres d’altitude, offre des conditions météorologiques stables en hiver, avec une neige naturelle garantie grâce à ses pentes orientées nord.

Mais au-delà de l’infrastructure, c’est surtout l’âme du lieu qui captive les athlètes et les fans. Le village, riche d’un patrimoine architectural et religieux, vit au rythme des saisons agricoles et des fêtes locales. Pendant les compétitions, les ruages se transforment en tribunes improvisées, les cafés diffusent les courses en direct, et les enfants participent à des mini-biathlons organisés par la commune.

Depuis les années 1990, le Grand-Bornand est une étape régulière du circuit mondial. Il a notamment accueilli les Championnats du monde de biathlon en 2003, un événement majeur qui a consolidé sa réputation internationale. Depuis, la commune a investi massivement dans ses installations : stand de tir moderne, système de chronométrage électronique, zones de départ/fin climatisées, et même un Grandborama — une cabine immersive offrant une vue panoramique en noir et blanc sur les paysages alpins, mêlant culture locale et modernité.

L’impact économique et social d’un événement mondial

Organiser une étape de Coupe du monde de biathlon n’est pas anodin pour une petite commune. Selon les estimations locales (non vérifiées mais cohérentes avec les tendances régionales), l’événement génère environ 2 à 3 millions d’euros de retombées économiques sur quelques jours : hébergement, restauration, commerce de proximité, transports, etc. Les hôtels sont complets plusieurs semaines à l’avance, et les artisans locaux profitent d’une visibilité accrue.

Mais l’impact va au-delà de la simple économie. Le biathlon permet de valoriser le territoire tout au long de l’année, même en dehors de la saison hivernale. Le domaine nordique reste ouvert en été pour le VTT, la randonnée et les stages de préparation des jeunes skieurs. L’école de ski locale forme chaque année des dizaines d’enfants au biathlon, perpétuant ainsi une tradition sportive ancestrale.

Sur le plan social, l’événement renforce le lien entre générations. « Mes petits-enfants viennent voir les courses avec moi, explique un habitant interrogé par une chaîne locale. C’est beau de voir que le biathlon, c’est aussi notre histoire. »

Ce que l’avenir réserve au Grand-Bornand

L’annonce officielle de la Coupe du monde 2025-2026 co-organisée par Annecy et Le Grand-Bornand marque une