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Drame au lycée Montaigne : un élève de 17 ans retrouvé sans vie à Bordeaux

Un drame profond a secoué la communauté éducative de Bordeaux ce mardi 25 novembre 2025. Le corps sans vie d'un adolescent de 17 ans a été découvert en début de matinée dans l'une des cours intérieures du prestigieux lycée Michel-Montaigne. Ce lycéen, identifié comme un élève de seconde année de classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et interne de l'établissement, a été retrouvé par des agents techniques vers 6h40. La nouvelle a immédiatement provoqué une onde de choc tant au sein de l'établissement scolaire que dans toute la ville de Bordeaux.

Les autorités ont rapidement ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire de Bordeaux, pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès. Le parquet de Bordeaux a notamment confié à la cellule de recherche des personnes disparues (CRPP) de la gendarmerie de la Gironde la lourde tâche d'informer les parents de l'élève, qui résident à La Rochelle. Alors que la communauté scolaire tente de digérer ce choc, des questions cruciales demeurent quant aux raisons ayant mené à cette tragédie.

Le déroulement des faits selon les sources officielles

Les premiers éléments concernant ce drame au lycée Montaigne de Bordeaux font état d'une découverte tragique en début de journée. Selon les informations vérifiées et convergentes de plusieurs médias locaux, dont 20 Minutes, Charente Libre et Sud Ouest, les faits se sont déroulés ce mardi 25 novembre 2025.

Le corps sans vie du jeune homme de 17 ans a été retrouvé par des agents techniques de l'établissement autour de 6h40 du matin. D'après les premières constatations rapportées par la presse, l'adolescent aurait été découvert "défenestré", bien que cette hypothèse n'ait pas encore été officiellement confirmée par le parquet dans ses déclarations formelles.

La victime était un élève de CPGE (Classe Préparatoire aux Grandes Écoles), plus précisément en deuxième année, et logeait en internat au sein du lycée Montaigne. Dès la découverte du corps, les services de secours ont été alertés, mais il n'y a malheureusement plus rien pu faire pour le jeune homme.

En réaction à l'ampleur de l'événement, la direction du lycée Montaigne, avec l'accord des autorités académiques, a pris la décision d'annuler toutes les classes pour la journée. Cette mesure visait à permettre à la communauté éducative de prendre le temps de la réflexion et du soutien mutuel face à un tel traumatisme. Comme le rapporte Sud Ouest, l'émotion était palpable et "tout le monde était touché" par cette nouvelle tragique.

« C'est une nouvelle terrible qui frappe notre communauté. Nous sommes tous bouleversés par la disparition de ce jeune élève. » Sud Ouest

Une enquête en cours pour déterminer les causes du décès

À l'heure actuelle, les circonstances exactes de la mort de ce lycéen de 17 ans restent floues. Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour "homicide volontaire". Cette qualification, classique au début de ce type d'enquête, permet d'engager des investigations les plus larges possibles afin de déterminer si la mort est due à un acte volontaire, un accident ou un suicide.

La police judiciaire de Bordeaux a été saisie et mène des investigations actives sur le lieu du drame. Les enquêteurs doivent notamment rechercher d'éventuels témoins, examiner les images de vidéosurveillance de l'établissement et procéder aux constatations nécessaires pour établir une chronologie précise des événements.

L'enquête vise à comprendre comment le jeune homme a pu se retrouver sans vie dans la cour intérieure. Les scénarios sont multiples : chute accidentelle, suicide ou encore intervention d'un tiers. Aucune piste n'est actuellement écartée, bien que les premiers éléments recueillis sur place soient cruciaux pour orienter les investigations.

La découverte du corps par les agents techniques, tôt le matin, alors que l'internat et l'établissement n'étaient encore que très peu animés, constitue un élément central de l'enquête. La cellule de recherche des personnes disparues de la gendarmerie de la Gironde a été mobilisée pour la douloureuse mission d'annoncer la nouvelle aux parents de la victime, originaires de La Rochelle.

Le contexte : le lycée Montaigne, un établissement prestigieux de Bordeaux

Pour comprendre la portée de cet événement, il est important de se pencher sur le contexte de l'établissement concerné. Le lycée Michel-Montaigne est l'un des lycées les plus réputés de Bordeaux et de la région Nouvelle-Aquitaine. Situé en plein cœur de la ville, il accueille des centaines d'élèves, dont une grande partie en filière générale, mais aussi des sections internationales et surtout des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).

Les CPGE, souvent appelées "khânes", sont des classes à haut niveau d'exigence académique, où les étudiants se préparent pendant deux ou trois ans aux concours d'entrée des plus grandes écoles d'ingénieurs, de commerce ou des écoles normales supérieures. La pression y est particulièrement forte. Les élèves, souvent très jeunes et loin de chez eux pour la première fois, doivent gérer un volume de travail immense et une compétition intense.

Le statut d'interne de la victime ajoute une dimension supplémentaire à ce drame. L'internat est censé offrir un cadre sécurisant et propice aux études. Le fait qu'un élève ait pu se retrouver seul et sans vie dans la cour de l'établissement, un lieu normalement clos et surveillé, soulève des questions sur la sécurité et le bien-être des élèves hébergés sur site.

Cette tragédie survient dans un climat national de plus en plus préoccupé par la santé mentale des jeunes et le stress scolaire. Si les causes exactes de la mort de ce lycéen ne sont pas encore connues, cet événement tragique fait écho aux inquiétudes régulièrement exprimées par les associations de parents d'élèves et les professionnels de la santé mentale sur le poids psychologique supporté par les lycéens et étudiants.

La réaction de la communauté et l'onde de choc

L'annonce de la mort de ce jeune élève de 17 ans a provoqué une immense tristesse et un profond choc au lycée Montaigne. Comme le relate Sud Ouest, l'émotion a immédiatement gagné tous les élèves, les enseignants et le personnel de l'établissement. La nouvelle s'est propagée comme une traînée de poudre, plongeant l'établissement dans la consternation.

La décision d'annuler les cours pour la journée a été accueillie comme une nécessité absolue. Il fallait du temps pour que chacun puisse assimiler la nouvelle et pour mettre en place un soutien psychologique. Les équipes de médecine scolaire et d'assistants de service social ont été mobilisées pour accompagner les élèves et les enseignants qui en auraient besoin.

Cette tragédie touche particulièrement les élèves de CPGE, qui formaient avec la victime une "famille" de préparationnaires soudée par l'expérience intense des cours. La perte d'un camarade dans ces conditions est un choc violent qui peut avoir des répercussions durables sur le moral du groupe.

L'ensemble de la ville de Bordeaux semble également touché par ce drame. Le lycée Montaigne est un établissement emblématique, connu de tous. Quand une telle tragédie survient dans un lieu aussi fréquenté et aimé, c'est tout un collectif qui se sent atteint.