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Procès de Maylis Daubon : L'indicible drame d'une mère accusée d'avoir empoisonné ses filles

Le procès en assises qui s'ouvre ce lundi 24 novembre 2025 à Mont-de-Marsan capte l'attention de l'opinion publique. Maylis Daubon, 53 ans, comparaît pour des faits d'une brutalité inouïe : l'empoisonnement de ses deux filles, entraînant le décès de l'aînée, et la tentative de faire assassiner son ex-mari depuis sa cellule.

Une affaire qui semble tout droit sortie d'un roman noir, mais qui relève pourtant de la terrible réalité judiciaire. Derrière les charges retenues se cache une sombre histoire de manipulation et de santé mentale, où le pathology de Münchhausen par procuration serait la clé de voûte pour comprendre l'indicible.

L'accusation : une mère, deux filles et des médicaments mortels

L'acte d'accusation est accablant. Maylis Daubon est jugée pour avoir empoisonné ses deux filles, Enéa et Luan, en leur administrant de fortes doses de médicaments. Selon les informations rapportées par BFMTV, le procès s'ouvre devant la cour d'assises des Landes pour répondre de ces graves accusations.

Le drame a culminé en novembre 2019 avec la mort d'Enéa, l'aînée, alors qu'elle n'avait que 18 ans. Sa sœur cadette, Luan, a également été victime des agissements de sa mère, mais a survécu. D'après les comptes-rendus de Le Figaro, l'accusée est poursuivie pour empoisonnement sur sa fille décédée et tentative d'empoisonnement sur sa cadette.

Les faits, tels que décrits dans les médias, suggèrent une administration répétée et méthodique de médicaments. L'enquête a mis en lumière une pratique prolongée, transformant le foyer familial en un lieu de torture silencieuse.

Procès aux assises des Landes

Le cœur de l'affaire : le syndrome de Münchhausen par procuration

Pourquoi une mère infligerait-elle une telle souffrance à ses propres enfants ? C'est la question centrale qui guidera les débats. La défense et les experts psychiatriques s'accordent à évoquer le syndrome de Münchhausen par procuration.

Comme le rappelle Franceinfo, ce trouble psychologique complexe est au cœur du procès. Il pousse un proche (souvent un parent) à provoquer intentionnellement des symptômes chez une personne dont il a la charge, voire à falsifier des résultats médicales, afin d'obtenir l'attention et la compassion du corps médical et de leur entourage.

Dans le cas de Maylis Daubon, les hypothèses penchent vers un besoin pathologique d'être perçue comme une "mère dévouée", luttant contre la maladie de ses enfants. Une version des faits qui expliquerait la longue période pendant laquelle les symptômes des jeunes filles ont pu être mis sur le compte de maladies inexpliquées.

Profil et personnalité : une femme mystérieuse et manipulatrice

Au-delà des faits juridiques, la personnalité de l'accusée suscite une curiosité morbide. Les sources rapportent une image éclatée et contradictoire. Tantôt présentée comme une femme brillante et cultivée, tantôt décrite comme une mythomane invétérée, Maylis Daubon brouille les pistes.

Le journal Le Figaro souligne que sa personnalité sera au cœur des débats. Des témoins l'ont décrite comme "menteuse et manipulatrice". On lui prête des récits de vie fantaisistes : ancienne professeure à la Sorbonne, ingénieure nucléaire, ou encore casque bleu à Sarajevo. Ces mensonges, s'ils sont avérés, renforcent l'image d'une femme en quête de reconnaissance, capable de tout pour soutenir ses constructions imaginaires, y compris de sacrifier la santé de ses propres filles.

Escalade vers le crime : la tentative d'assassinat de l'ex-mari

L'horreur ne s'est pas arrêtée avec l'arrestation de Maylis Daubon. Alors qu'elle était détenue en attente de son jugement, une nouvelle accusation a éclaté : la tentative de faire assassiner son ex-mari.

Comme le rapportent plusieurs sources d'information, l'accusée aurait cherché à commander son meurtre depuis sa cellule. Cette révélation ajoute une couche de cynisme et de dangerosité au profil de l'accusée, suggérant qu'elle était prête à éliminer quiconque se dressait sur son chemin ou menaçait de révéler la vérité sur ses agissements. Cette affaire parallèle sera jugée en même temps que les faits d'empoisonnement, peignant le portrait d'une femme aux ressources inquiétantes.

Audience de justice

Le déroulé du procès : une attente sociale intense

Le procès, qui se tiendra du 24 novembre au 3 décembre 2025, s'annonce long et difficile. La cour d'assises des Landes devra démêler le vrai du faux dans un enchevêtrement de mensonges et de présumés troubles psychiatriques.

Les débats devront trancher entre la thèse de la manipulation criminelle pure et celle d'une mère agissant sous l'emprise d'une pathologie mentale grave. Les témoignages des proches, des médecins et des enquêteurs seront scrutés à la loupe. L'enjeu est de taille : la liberté de Maylis Daubon, mais aussi, et surtout, la reconnaissance de la vérité pour les victimes, Luan et la mémoire d'Enéa.

Enjeux sociétaux et perspectives

Ce procès dépasse le simple cadre d'une affaire criminelle. Il touche à plusieurs tabous de notre société : la figure sacro-sainte de la maternité, la confiance aveugle placée dans la parole d'une mère face aux médecins, et la détection des violences intrafamiliales invisibles.

Il soulève également la question de la prise en charge psychiatrique des auteurs de crimes atypiques. Le syndrome de Münchhausen par procuration, bien que connu des spécialistes, reste une entité complexe à prouver et à comprendre pour le grand public et pour la justice.

À l'issue de ce procès, la cour d'assises rendra son verdict. Qu'elle soit reconnue coupable ou relaxée, l'affaire Maylis Daubon restera une marque sombre dans l'histoire judiciaire des Landes, rappelant avec force que les dangers les plus grands peuvent parfois se cacher derrière les apparences les plus rassurantes.

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