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La Belgique au bord du gouffre : un match nul décevant contre le Kazakhstan en éliminatoires CM 2026
Le rêve de qualification directe pour la Coupe du Monde 2026 s'est évanoui pour les Diables Rouges, du moins temporairement, sur les terres hostiles du Kazakhstan. Dans un match qui sentait le sapin pour les observateurs neutres, la Belgique a concédé un nul frustrant (1-1) ce samedi 15 novembre 2025, les condamnant à attendre la dernière journée pour espérer sécuriser leur ticket pour le mondial américain.
Ce match, joué à l'Air Astana Arena de Nur-Sultan, portait une importance capitale. Une victoire aurait scellé la qualification mathématique. Le résultat, en revanche, relance les doutes et place les hommes de Rudi Garcia dans une position délicate, dépendant désormais de leur propre réussite face au Liechtenstein, mais aussi du résultat concurrent.
Le récit d'un match aux allures de piège
Un début de match brouillon et une ouverture surprise
L'entrée en matière des Diables Rouges a été, pour le moins, catastrophique. Dès la 6ème minute, le Kazakhstan, pourtant considéré comme un adversaire de second rang, a ouvert le score. Le héros local n'est autre qu'un adolescent de 17 ans, Dastan Satpaev, futur joueur de Chelsea, qui a trompé Koen Casteels d'une frappe bien placée. Ce but précoce a immédiatement jeté le trouble dans le bloc belge.
Comme le souligne L'Équipe dans son analyse vidéo, l'ouverture du score du Kazakhstan face à la Belgique a révélé une défense belge trop passive, laissant le jeune prodige local libre de toute marque. Ce n'est qu'en seconde période, après plusieurs tentatives avortées, que la Belgique a réussi à accrocher le filet des filets.
Le retour en force tardif et le nul frustrant
La réaction belge fut tardive mais existante. C'est Romelu Lukaku, toujours décisif sous le maillot national, qui a permis aux siens d'égaliser à la 71ème minute. Ce but semblait devoir ouvrir la voie vers une victoire facile, mais le Kazakhstan s'est retranché avec une discipline de fer, rendant toute tentative belge vaine.
Le score final de 1-1, rapporté par Eurosport, confirme le scénario d'un match où la Belgique a dominé statistiquement mais n'a pas su faire la différence. Les Diables Rouges se sont fait "accrocher", selon les termes des chroniqueurs, et voient leur qualification repoussée à la dernière journée.
Des réactions virulentes dans le vestiaire et la presse
La déception n'a pas été cachée, bien au contraire. Le vestiaire belge a vibré, et les joueurs n'ont pas mâché leurs mots pour décrire cette performance.
Jérémy Doku, l'aile droite belge, a "monté au créneau" selon Foot Mercato. Dans un échange tendu avec la presse, le jeune attaquant a laissé éclater sa frustration : "C'est inacceptable. Nous devions clore le débat aujourd'hui. De perdre des points ici, c'est un coup dur." Son intervention témoigne de l'impérieux besoin de réactivité au sein du groupe.
La presse internationale n'a pas été en reste. Le quotidien espagnol Mundo Deportivo a qualifié le résultat de "honte", rappelant que "la Belgique a été surprise par le Kazakhstan, ce qui complique davantage sa qualification". L'analyse de Philippe Albert, cité dans les colonnes belges, pointe du doigt les mêmes failles récurrentes : "Si on prend le résultat, c'est très décevant. C'est la troisième fois qu'on perd des points contre une « petite » nation."
Contexte : Le Kazakhstan, un adversaire plus coriace qu'il n'en a l'air
Pour comprendre ce résultat, il faut regarder au-delà du simple classement FIFA. Le Kazakhstan n'est pas une puissance footballistique majeure, mais c'est un pays au fort potentiel et une histoire riche.
Une géographie et une économie imposantes
Souvent méconnu des Occidentaux, le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays du monde, couvrant environ 1,8 % de la superficie terrestre. Vaste territoire allant des steppes aux montagnes imposantes, il abrite des merveilles naturelles comme le lac Balkhash.
Sur le plan économique, le Kazakhstan domine l'Asie centrale, représentant à lui seul 60 % du PIB de la région. Cette puissance économique repose principalement sur ses immenses réserves d'hydrocarbures et de minéraux. Après une recession liée à la pandémie, le pays a retrouvé une croissance de 3,4% en 2022, malgré les sanctions occidentales touchant les routes logistiques via la Russie. Cette stabilité relative offre un cadre propice au développement du sport national.
Une montée en puissance footballistique
Le football kazakh est en pleine effervescence. La présence de joueurs locaux dans de grands clubs européens, comme Dastan Satpaev (Chelsea), signe d'une volonté de rayonnement. Le match contre la Belgique a été présenté comme un test ultime pour cette nouvelle génération. L'indépendance, acquise en 1991 lors de la dislocation de l'URSS, a permis au pays de forger son identité, et le sport est un vecteur de cette affirmation.
Analyse immédiate : Les conséquences d'un faux pas
Ce match nul a des répercussions immédiates sur le groupe belge et sur la dynamique de qualification.
La course à la première place
En terminant ce match à égalité, la Belgique n'a pas permis de distancer ses concurrents directs pour la première place du groupe. Bien que les Diables Rouges restent favoris, ils ont offert une bouffée d'oxygène à leurs rivaux. La pression est désormais totale pour le match de clôture. Une victoire contre le Liechtenstein s'impose comme une obligation morale et technique. L'écart au classement reste favorable, mais la marge d'erreur est devenue nulle.
Une défense sous les projecteurs
L'incapacité à garder sa cage inviolée face à une attaque kazakhe, pourtant moins réputée, questionne la solidité défensive belge. L'absence de fermeture dans les minutes cruciales et la facilité avec laquelle le jeune Satpaev a trouvé l'espace pour marquer inquiètent pour l'avenir. Le sélectionneur Rudi Garcia devra probablement revoir certains choix tactiques ou individuels avant d'affronter des attaques plus redoutables, si la Belgique devait se qualifier.
Perspectives et prochaines étapes
L'ultime rendez-vous contre le Liechtenstein
L'avenir immédiat des Diables Rouges se jouera face au Liechtenstein. Ce match, qui se déroulera mardi, est devenu le match de la vérité. Tout résultat autre qu'une victoire écrasante serait perçu comme une catastrophe.
Le scénario du "si"
Si la Belgique gagne son dernier match, elle se qualifiera probablement pour la Coupe du Monde 2026. Cependant, elle devra surveiller du coin de l'œil les autres résultats du groupe pour s'assurer de conserver la première place, synonyme de qualification directe. La deuxième place obligerait à passer par des barrages, un parcours semé d'embûches que la génération dorée belge veut éviter à tout prix.
Ce que cela signifie pour l
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