kazakhstan – belgique

Kazakhstan - Belgique : Les Diables en quête de qualification face au Kazakhstan

L'équipe nationale belge se déplace à Astana pour un match crucial des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Alors que la qualification semble à portée de main, Rudi Garcia teste la profondeur de son effectif avec une composition surprenante.

La Belgique aborde ce vendredi 15 novembre 2025 un rendez-vous décisif dans le groupe F des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Sur la route, les Diables Rouges affrontent le Kazakhstan au stade d'Astana. Alors que l'objectif reste la validation d'un ticket pour le mondial américain, ce match est l'occasion pour le sélectionneur Rudi Garcia de vérifier la solidité de son effectif.

Comme l'a souligné le technicien français avant la rencontre : « On ne peut pas attendre mardi pour se qualifier ». Cette déclaration, rapportée par les médias belges, montre l'urgence de sécuriser les points dès ce déplacement en Asie centrale, évitant ainsi de tout miser sur le dernier match à domicile contre l'Estonie.

Une composition d'équipe qui détonne

C'est dans la gestion de l'effectif que ce match prend toute son importance. Rudi Garcia a choisi de réserver son capitaine historique, Romelu Lukaku, ainsi que le gardien titulaire Thibaut Courtois. Cette décision a ouvert la porte à des choix audacieux, comme le relèvent plusieurs sources journalistiques de référence.

Le gardien et la charnière défensive

L'absence de Thibaut Courtois laisse les cages belges à Maarten Vandevoordt, mais c'est surtout la surprise en défense qui a retenu l'attention. Le défenseur central Wout Faes n'est pas aligné dans la charnière de départ. À la place, c'est Zeno Debast qui obtient la confiance. La défense belge devrait prendre une forme de 3-5-2 ou 5-3-2 avec l'entrée de Sébastien Pocognoli en tant que latéral gauche, une option défensive pour contrer les raids adverses.

Au centre, le choix s'est porté sur la paire Debast - Meunier, cette dernière étant reconvertie au poste de défenseur central par le corps technique, une solution d'appoint face à une attaque kazakhe qui ne doit pas être sous-estimée.

Le milieu et le capitaine surprise

Au milieu de terrain, l'absence de Youri Tielemans, habituellement cadre de l'équipe, est notable. C'est une charnière dynamique qui est lancée, avec Onana et Mangala, apportant une présence physique nécessaire pour gérer le rythme du match. Mais la véritable sensation se situe au sommet de la hiérarchie.

Pour ce déplacement, le brassard de capitaine est confié à Hans Vanaken. Cette décision, rapportée par la presse belge comme une "surprise", témoigne de la volonté de Rudi Garcia de valoriser les leaders de l'effectif élargi. Vanaken, buteur prolifique en Jupiler Pro League avec le Club Brugge, aura un rôle clé à jouer pour diriger cette équipe remaniée.

L'attaque en l'absence de Lukaku

Sans le buteur numéro un, l'attaque doit se réinventer. Les choix offensifs de Garcia incluent des joueurs techniques et rapides. Le jeune Jérémy Doku est aligné pour apporter sa percussion sur l'aile, tandis que le titulaire surprise est Loïs Openda. L'attaquant de Leipzig, qui traverse une période plus délicate en club, retrouve une place de titulaire espérant marquer à l'international.

Une autre surprise a été relevée par les observateurs : le latéral droit de l'Olympique Lyonnais, Malo Gusto, n'est pas dans le groupe pour ce match, préférant l'expérience de Thomas Meunier repositionné. De même, le jeune talent Sébastien Pocognoli (souvent associé au milieu ou à la défense) est titulaire, apportant sa vivacité.

Contexte : Un Kazakhstan à ne pas négliger

Le Kazakhstan n'est plus cette équipe facilement battue d'il y a quelques années. En 2024, ils ont réussi l'exploit de tenir en échec l'Irlande (0-0) et ont battu la Finlande (1-0), montrant une solidité défensive grandissante. Sur ses terres, Astana est un bastion difficile à prendre. Le froid, la météo et un public hostile constituent des obstacles supplémentaires pour les Diables.

Historiquement, la Belgique domine ce face-à-face, mais les matchs en déplacement sur ce continent sont toujours des épreuves physiques. Le Kazakhstan, actuellement 4ème du groupe avec 6 points, joue son honneur, alors que la Belgique, 2ème avec 11 points (derrière l'Autriche qui a joué un match de plus), ne peut se permettre de perdre des points si elle veut éviter les barrages.

Les enjeux immédiats

Ce match a plusieurs implications directes : 1. La course à la qualification : Une victoire permettrait aux Diables de mettre une pression immense sur l'Autriche avant son match contre l'Irlande. 2. La gestion de l'effectif : C'est un test grandeur nature pour la profondeur du banc belge. Si les remplaçants s'en sortent bien, Garcia aura plus de cartes en main pour la suite de la campagne. 3. Le moral de l'équipe : Gagner sans Lukaku et Courtois renforcerait la confiance collective, prouvant que l'équipe ne dépend pas d'un seul individu.

Le match est arbitré par l'italien Davide Massa. Le début de la rencontre a été marqué par une forte chanson d'ultras kazakhs, créant une atmosphère intense dès la première minute.

Perspectives et suite du calendrier

Si les Diables arrachent la victoire ce vendredi, le scénario idéal serait de sceller la qualification mathématique mardi prochain à domicile face à l'Estonie. Cependant, le football n'est jamais une certitude.

Le choix de titulariser Maarten Vandevoordt plutôt que de lancer Koen Casteels ou Matz Sels (qui était sur la feuille de match contre l'Italie en octobre) indique une volonté de lancer la relève. Vandevoordt, gardien de l'Union SG, a l'occasion de prouver qu'il peut être le futur numéro 1 belge.

Du côté du Kazakhstan, l'objectif est de préserver l'invincibilitité à domicile et de espérer une victoire qui relancerait leurs espoirs de barrages, bien que le groupe soit très relevé.

En conclusion, ce match Kazakhstan - Belgique est bien plus qu'une simple formalité. C'est une épreuve de maturité pour le nouveau sélectionneur Rudi Garcia et une vitrine pour les joueurs de l'entame de liste. La solidité défensive, la créativité de Doku et la finition d'Openda seront les clés de ce match qui pourrait inscrire une nouvelle page de l'histoire récente des Diables Rouges.