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Trains supprimés SNCF : vandalisme, colères et questions sans réponse

Une semaine chaotique sur les lignes SNCF a mis en lumière les vulnérabilités du réseau ferré français. Entre suppressions massives, retards interminables et actes de vandalisme, des milliers de voyageurs se sont retrouvés bloqués, suscitant une vague de frustration et de demandes d’explications.

Que s’est-il passé ? Les faits vérifiés

Montpellier : un cadenassage inexpliqué

Le 27 octobre 2025, des centaines de voyageurs ont été pris au piège à la gare SNCF Saint-Roch de Montpellier. Selon le témoignage d’un passager relayé par Actu.fr : "On nous a dit que des trains étaient supprimés sans explication claire. Certains ont attendu 3 heures pour un autobus de substitution." La SNCF n’a pas publié de communiqué officiel, laissant planer l’opacité sur les causes exactes de ces perturbations.

Ligne Lyon-Avignon : sabotage à l’origine des pannes

Le même jour, une catastrophe plus large a frappé la ligne Sud-Est. Un acte de vandalisme (signalé par Le Monde et Orange Actualités) a entraîné la suppression de plusieurs TGV et des retards de plusieurs heures entre Lyon et Avignon. La SNCF a confirmé que des câbles électriques et des installations de signalisation avaient été endommagés intentionnellement.

"Des actes de vandalisme de cette ampleur sont rares mais extrêmement coûteux pour les usagers. La sécurité des lignes est désormais une priorité."
— Source : Le Monde, 27/10/2025

SNCF train perturbation vandalisme

Dernières mises à jour : chronologie des événements

  • 27/10/2025 :
  • Matin : Perturbations massives entre Lyon et Avignon. La SNCF annonce une "panne technique majeure".
  • Midi : Révélation par Orange Actualités que le problème est un sabotage.
  • Après-midi : Gare de Montpellier saturée, pas de communication claire des autorités.
  • Soir : La SNCF promet des "mesures de sécurité renforcées" sans préciser lesquelles.

  • 28/10/2025 :

  • La RATP et la SNCF annoncent une coopération renforcée avec la police pour patrouiller sur les lignes sensibles.
  • Des syndicats de cheminots alertent sur les conditions de travail et la pression croissante liée aux retards.

Contexte : pourquoi le réseau SNCF est-il si vulnérable ?

Une histoire de sous-investissement

Le réseau ferré français a longtemps souffert d’un retard en modernisation. Selon un rapport de la Cour des Comptes (2024), 30% des installations électriques datent des années 1980. Les câbles, les aiguillages et les postes de commande sont souvent obsolètes, rendant le système plus fragile face aux accidents ou aux actes malveillants.

Le vandalisme : une menace croissante ?

Bien que rare, le sabotage ferroviaire n’est pas inédit :
- 2021 : Des câbles dérobés sur la LGV Atlantique, perturbant 40 TGV.
- 2023 : Un incendie criminel dans un poste de signalisation près de Lille.

Mais pourquoi cette vague de vandalisme ?
Certains experts (sources non vérifiées, à prendre avec prudence) évoquent des mouvements sociaux mal canalisés ou des attaques ciblées par des groupes anti-technologie. La SNCF refuse de commenter.

Les passagers : une confiance en berne

Selon une étude Ipsos (2024), 62% des Français déclarent avoir perdu confiance dans la ponctualité des TGV. Les suppressions de trains sont devenues un phénomène récurrent, avec 12% de trains annulés en 2023 pour causes techniques (source : SNCF, chiffres non officiels).

Gare SNCF Montpellier affluence perturbation

Impact immédiat : colère, pertes et réactions

Pour les voyageurs : une crise de mobilité

  • Retards de 2 à 5 heures pour certains trajets, avec remboursements partiels (50-75% selon la durée).
  • Manque d’information : Beaucoup de passagers ont dénoncé l’absence de communication claire sur les alternatives (buses, trains de remplacement).
  • Tensions en gare : Des incidents mineurs (voies réservées non respectées, bagarres pour les dernières places) ont été signalés.

Pour la SNCF : une crise de communication

La société ferroviaire a été critiquée pour son manque de transparence. Un internaute a tweeté :

"On nous dit ‘problème technique’, mais personne n’explique pourquoi un câble débranché prend 6h à réparer. #SNCF #Transparence"

Économie : coûts colossaux

  • Perte de productivité pour les entreprises (salariés en retard, rendez-vous annulés).
  • Dépenses d’urgence pour la SNCF (buses de substitution, compensations). Un expert estimerait le coût total à plusieurs millions d’euros (chiffre non vérifié).

L’avenir : peut-on éviter la récidive ?

Solutions techniques : modernisation urgente

  • Investissements dans la résilience : Câbles blindés, systèmes de surveillance en temps réel.
  • Automatisation des postes de signalisation : Moins de points faibles pour les saboteurs.

Sécurité : plus de visibilité

  • Patrouilles renforcées (police, agents SNCF) sur les lignes à risque.
  • Détection d’anomalies : Caméras thermiques, drones pour surveiller les zones isolées.

Réforme des compensations

Les passagers réclament :
- Indemnités automatiques (sans justificatifs) pour les retards > 1h.
- Alternatives garanties (buses, TGV de remplacement) en cas de suppression.

Risques à long terme

Si la SNCF ne résout pas ces problèmes :
- Baisse des usagers au profit de la route (voiture, autocars).
- Perte de compétitivité face aux TGV étrangers (Allemagne, Espagne).

Conclusion : une SNCF sous pression

Les récents incidents montrent que le réseau ferré français est à la croisée des chemins. Entre vandalisme, vieillissement des infrastructures et colère des voyageurs, la SNCF doit réagir vite.