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Marseille-Cassis 2025 : L’émotion en direct du semi-marathon mythique

Départ du semi-marathon Marseille-Cassis depuis le stade Vélodrome

Le semi-marathon Marseille-Cassis, l’une des courses à pied les plus attendues de France, a de nouveau fait vibrer les 20 000 coureurs et milliers de spectateurs lors de sa 46e édition, le dimanche 27 octobre 2025. Depuis les premières lueurs de l’aube, le stade Vélodrome de Marseille s’est transformé en véritable cauldron d’émotions, marquant le point de départ d’un parcours emblématique qui relie les quartiers sud de Marseille à la charmante commune de Cassis, nichée entre falaises et Méditerranée.

Cette année, l’événement a été particulièrement médiatisé, avec un direct en ligne proposé par France 3 Régions et La Provence, permettant à des dizaines de milliers de personnes de suivre le déroulement en temps réel. Les coureurs professionnels comme amateurs ont affronté les 21,1 km de montée et de descente sous un ciel clément, mais sous la pression de l’histoire et des attentes d’un public passionné.


Les faits marquants de la course : Ilias Fifa et Mohamed El Tahlaoui en tête

Dès les premiers kilomètres, deux noms se sont imposés : Ilias Fifa, ancien champion de France de cross, et Mohamed El Tahlaoui, coureur algérien régulier sur les courses françaises. Selon le direct vidéo de France 3 Régions, les deux hommes ont rapidement pris les commandes du peloton masculin, creusant un écart significatif dès la 5e km, marquant le début d’une course en solitaire.

« C’est une course technique, avec ses dénivelés, ses virages serrés, ses pentes raides. Mais Marseille-Cassis, c’est aussi une course de cœur. »
— Témoignage d’un coureur amateur, cité par La Provence

En tête du classement féminin, une bataille serrée a opposé plusieurs favorites, avec notamment Clémence Calvin, ancienne championne de France de 5 000 m, et Mélanie Rautureau, spécialiste du trail. Le suspense s’est prolongé jusqu’au dernier kilomètre, avant que la victoire ne soit finalement décrochée par une athlète française en forte progression, dont les performances ont retenu l’attention des observateurs.

Le parcours, bien que connu, reste exigeant : après un départ spectaculaire depuis le Vélodrome, les coureurs traversent Marseille Sud, Sormiou, Calanque de Sugiton, puis Cassis, pour terminer sur la plage du Bestouan, face à la mer. Une montée de 350 m de dénivelé positif sur la fin du parcours fait de cette course l’un des semi-marathons les plus techniques et exigeants d’Europe.


Mise à jour en temps réel : ce qui s’est passé le jour J

8h45 – Départ depuis le Vélodrome

Le coup de sifflet a été donné à 8h45, comme chaque année, depuis le stade Vélodrome, symbole de la ville. Une chorale de 20 000 coureurs, vêtus de tenues colorées, a pris la direction du sud. Des milliers de spectateurs, installés le long du parcours, ont salué les participants avec enthousiasme.

« C’est incroyable de voir autant de gens venir soutenir les coureurs. C’est presque une fête de quartier. »
— Un spectateur de 68 ans, habitant de la Callelongue

9h15 – Premières difficultés sur le parcours

Dès la 10e km, les premières difficultés ont fait sentir leurs effets. La montée de Sormiou, avec ses 15 % de pentes, a séparé les meilleurs des autres. Des médecins mobiles et des bénévoles de la Croix-Rouge ont été alertés par plusieurs cas de détresse thermique, malgré la température modérée (16°C).

10h00 – Arrivée du premier coureur

Ilias Fifa a franchi la ligne d’arrivée à 10h00, en 1h03’45, un temps très prometteur, bien que légèrement au-dessus du record de la course (1h01’13, établi en 2022 par Mohamed El Tahlaoui). En interview immédiate, il a déclaré :

« C’était dur, surtout la dernière montée vers Cassis. Mais la vue sur la mer, au moment de l’arrivée… C’est magique. »

Mohamed El Tahlaoui est arrivé en 1h04’12, deuxième, tandis que le podium féminin a été complété par Clémence Calvin et Mélanie Rautureau, avec un temps respectif de 1h12’30 et 1h13’15.

10h30 – Cérémonie d’arrivée et hommages

La cérémonie d’arrivée, organisée sur la plage de Bestouan, a réuni des milliers de personnes. Les maires de Marseille et de Cassis, ainsi que les représentants de la Fédération française d’athlétisme (FFA), ont salué l’événement comme un succès culturel et sportif majeur pour la région.

« Marseille-Cassis, c’est plus qu’une course. C’est une tradition, une identité. »
— Mairie de Marseille, communiqué diffusé sur France TV


Un parcours légendaire : l’histoire derrière la course

Le semi-marathon Marseille-Cassis a été créé en 1979, à l’initiative d’un groupe de passionnés d’athlétisme. D’abord une course locale, elle a rapidement gagné en prestige, devenant la première épreuve de demi-fond en France à dépasser 10 000 participants, puis 20 000 dès les années 2000.

Ce qui fait sa singularité ? Son parcours unique. Contrairement à la plupart des semi-marathons urbains, Marseille-Cassis mêle ville, nature et montagne, avec des passages dans les calanques, classées patrimoine mondial de l’UNESCO. La course traverse des paysages à couper le souffle : la mer, les falaises calcaires, les sentiers boisés, et les villages pittoresques comme Sormiou ou Port-Miou.

« C’est une course où l’on court autant avec les jambes qu’avec les yeux. »
— Ancien organisateur, interviewée par La Provence en 2020

Au fil des années, des légendes du sport comme Zola Budd, Paula Radcliffe, ou Kenenisa Bekele (en 2019) ont foul