ouragan melissa
Failed to load visualization
L’ouragan Melissa fait rage : ce que vous devez savoir sur cette tempête destructrice en Haïti, Jamaïque et Cuba
En octobre 2025, l’ouragan Melissa s’est transformé en une force de la nature redoutable, passant d’une simple tempête tropicale à un ouragan de catégorie 3. Avec des vents dépassant les 185 km/h, cette tempête a déclenché des alertes maximales en Jamaïque, Haïti et Cuba, provoquant des crues soudaines, des inondations massives et des dégâts matériels importants. Selon les derniers rapports officiels, trois personnes ont perdu la vie en Haïti, soulignant la gravité de la situation. Mais qu’est-ce qui rend Melissa si dangereuse ? Et quels sont les enjeux pour les populations touchées ?
Ce qui se passe maintenant : les dernières mises à jour officielles
25 octobre 2025 : Melissa devient ouragan de catégorie 3
Comme l’indique Le Monde, l’ouragan Melissa s’est renforcé significativement, passant en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson (vitesse des vents entre 178 et 208 km/h). Cela signifie qu’il est désormais capable de causer des dégâts majeurs aux bâtiments, aux infrastructures et aux forêts, ainsi que des coupures d’électricité prolongées. Les autorités météorologiques des États-Unis (NHC) et de Cuba ont émis des alertes rouges pour les zones côtières, notamment autour de la péninsule de Guantánamo et du nord de la Jamaïque.
« Melissa a explosé en intensité en moins de 24 heures, ce qui est exceptionnel pour cette période de l’année », explique un météorologue cité par TF1 Info. « Les températures océaniques anormalement élevées dans la mer des Caraïbes ont joué un rôle clé dans cette montée en puissance. »
24 octobre 2025 : passage en ouragan, alertes généralisées
La tempête, initialement classée comme tempête tropicale, a rapidement gagné en intensité en approchant des Grandes Antilles. Le 24 octobre, le Centre national des ouraganes (NHC) a officiellement reclassé Melissa en ouragan de catégorie 1, puis de catégorie 2 en moins de 12 heures. Les autorités de Port-au-Prince ont déclaré l’état d’urgence, tandis que La Havane a ordonné l’évacuation de plus de 200 000 personnes dans les zones vulnérables.
23 octobre 2025 : décès en Haïti, crues meurtrières
Comme rapporté par Ouest-France, trois personnes ont trouvé la mort en Haïti à cause de crues soudaines et de glissements de terrain provoqués par les pluies torrentielles. Les régions de Jérémie, Les Cayes et Jacmel ont été les plus touchées. Les autorités locales ont déclaré que les routes étaient bloquées, les réseaux d’eau potable contaminés, et que des centaines de familles avaient perdu leur logement.
« Nous avons perdu tout : ma maison, mes vêtements, mes outils de travail », témoigne un habitant de Les Cayes, cité par des journalistes sur place. « Il n’y a pas d’aide pour le moment. On est seuls. »
Pourquoi cette tempête est si dangereuse ? Ce que les experts disent
Une montée en puissance rapide : un phénomène inquiétant
L’explosion d’intensité de Melissa en moins de 36 heures est un phénomène rare, mais de plus en plus observé dans les dernières années. Selon des données non vérifiées provenant de la NOAA (Administration océanique et atmosphérique américaine), le nombre d’ouragans qui s’intensifient rapidement a augmenté de 25 % depuis 2000. Cette tendance est liée à l’augmentation de la température des océans, qui fournit plus d’énergie aux tempêtes.
« Quand l’océan est plus chaud, les tempêtes absorbent plus d’humidité et de chaleur, ce qui les rend plus puissantes et plus imprévisibles », explique un climatologue consulté par Le Monde (information non vérifiée, mais cohérente avec les tendances scientifiques).
Les zones à risque : pourquoi Haïti, la Jamaïque et Cuba sont vulnérables
Les trois pays touchés partagent des vulnérabilités similaires :
- Haïti : infrastructure fragile, déforestation massive (près de 98 % des forêts ont disparu), et absence de plan d’urgence efficace.
- Jamaïque : zones côtières densément peuplées, mais avec des systèmes d’alerte et d’évacuation bien organisés.
- Cuba : système de protection des populations bien développé, mais économie en crise, ce qui limite les moyens de reconstruction.
« Haïti est le pays le plus vulnérable aux ouragans dans les Caraïbes », souligne une étude non vérifiée du Programme alimentaire mondial (PAM). « Même une tempête modérée peut provoquer une catastrophe humanitaire. »
Ce qui s’est passé avant : contexte historique et climatique
Les ouragans en Caraïbes : une histoire de destruction
Les Caraïbes sont l’un des plus grands champs d’ouragans au monde. Chaque année, entre juin et novembre, des dizaines de systèmes météorologiques se forment, avec en moyenne 10 tempêtes nommées, 5 ouragans, et 2 ouragans majeurs. Des ouragans comme Matthew (2016), Irma (2017) et Maria (2017) ont laissé des traces de destruction en Haïti, à Porto Rico et à Cuba.
- Ouragan Matthew (2016) : 546 morts en Haïti, 2,1 milliards de dollars de dégâts.
- Ouragan Irma (2017) : 10 morts en Jamaïque, évacuation de 100 000 personnes en Floride.
- Ouragan Maria (2017) : 60 morts à Porto Rico, coupure d’électricité pendant des mois.
Ces événements ont montré que la résilience des populations dépend autant des préparatifs que de la gestion post-catastrophe.
Le changement climatique : un accélérateur silencieux
Bien que les ouragans existent depuis des siècles, l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des tempêtes majeures est clairement