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Jonathan Anguelov alerte sur la fuite des cerveaux en French Tech : le débat qui agite l’écosystème startup
L’alerte lancée par un entrepreneur emblématique
En 2025, un nom retentit dans les cercles de la French Tech : Jonathan Anguelov. L’un des visages marquants de l’écosystème entrepreneurial français, cofondateur d’entreprises technologiques à succès, vient de déclencher un vif débat en affirmant, lors d’une intervention médiatisée : "Je vois beaucoup d’entrepreneurs brillants qui pensent à partir de France". Cette phrase, reprise par Boursorama, Maddyness et Les Echos, n’est pas un simple constat. Elle révèle une crise silencieuse qui touche l’âme même de la startup nation française.
Mais qui est Jonathan Anguelov, et pourquoi ses propos résonnent-ils comme un coup de tonnerre dans un secteur en pleine expansion ?
Qui est Jonathan Anguelov ?
Bien que les détails biographiques ne soient pas tous publics, Jonathan Anguelov est reconnu comme un pionnier du digital en France. Il a cofondé plusieurs entreprises tech, dont des plateformes innovantes dans les domaines du e-commerce, de la logistique et de la gestion de projets. Son parcours incarne le rêve français de l’entrepreneur high-tech : un jeune diplômé, un idée disruptive, un levier technologique, et une croissance fulgurante.
Il incarne aussi une génération d’entrepreneurs qui, après avoir réussi en France, se retrouvent confrontés à un choix difficile : rester ou partir.
Les dernières déclarations : un cri du cœur dans la presse
1. L’interview chez Boursorama (TIC TECH, 2025)
Dans une vidéo diffusée sur Boursorama, Jonathan Anguelov s’exprime avec une franchise rare. Il ne critique pas les institutions, ni le gouvernement, ni même les investisseurs. Il parle d’un phénomène social : la déception croissante des entrepreneurs talentueux face aux freins structurels du système français.
"Je vois beaucoup d’entrepreneurs brillants qui pensent à partir de France. Ce n’est pas qu’ils n’aiment pas leur pays. C’est qu’ils ne voient pas d’avenir pour leurs entreprises ici."
Il cite des exemples : des startups de IA, de cybersécurité, de SaaS, qui, après avoir levé des millions, choisissent de relocaliser leurs sièges sociaux à Londres, à Berlin, voire à San Francisco.
2. Les Echos : un débat national en marche
Les Echos, dans un article intitulé "Partir ou rester en France, le débat qui agite la French Tech", confirme l’ampleur du malaise. Le journal note que plus d’un entrepreneur sur trois dans le top 100 des startups françaises a envisagé de quitter le pays au cours des 18 derniers mois.
Les raisons ? Complexité administrative, manque de flexibilité fiscale, difficultés à recruter des talents internationaux, et surtout, un manque de confiance dans la stabilité des politiques publiques.
3. Maddyness : le regard d’un acteur du terrain
Maddyness, magazine spécialisé dans l’écosystème startup, reprend le témoignage d’Anguelov en soulignant que le départ n’est pas une fuite, mais un calcul stratégique. Les entrepreneurs ne fuient pas la France. Ils fuient les incertitudes.
"Ils veulent rester en France, mais ils veulent aussi survivre. Et survivre, aujourd’hui, c’est parfois quitter."
Un phénomène ancien, mais qui s’intensifie
Les racines du malaise : un contexte historique
Ce n’est pas la première fois que la fuite des cerveaux est dénoncée en France. Déjà dans les années 2000, des chercheurs, des ingénieurs et des entrepreneurs partaient vers les États-Unis, attirés par le modèle entrepreneurial américain : risque encouragé, capital facile, réseaux puissants.
Mais aujourd’hui, la situation est différente. La French Tech a explosé. En 2024, le pays comptait plus de 100 startups à plus de 100 millions d’euros de valorisation (les "licornes"). Le gouvernement a lancé des dispositifs comme La French Tech, Bpifrance, le crédit d’impôt recherche, et l’aide à l’embauche.
Pourtant, le succès ne suffit pas à retenir.
Les freins identifiés par les entrepreneurs
-
Fiscalité et réglementation :
Bien que la flat tax des entrepreneurs existe, elle ne couvre pas tous les cas. Les levées de fonds, les stock-options, les transferts de siège… tout est complexifié par des règles changeantes et des interprétations divergentes des services fiscaux. -
Accès aux talents internationaux :
Les visas pour entrepreneurs et les contrats d’intérim pour les compétences rares restent lents et restrictifs. Un développeur de blockchain de Singapour peut mettre 6 à 12 mois pour obtenir un visa en France, alors qu’en Allemagne, le délai est de 3 semaines. -
Manque de culture du risque :
Contrairement aux États-Unis, où un échec entrepreneurial est vu comme une expérience valorisante, en France, un entrepreneur qui échoue peut perdre son statut social, sa crédibilité, voire sa maison. Cette stigmatisation freine l’innovation. -
Infrastructures technologiques et réseaux :
Les réseaux d’investisseurs sérieux (VC) sont encore moins nombreux qu’à Londres ou à Berlin. Les incubateurs fonctionnent, mais souvent avec des ressources limitées.
"En France, on nous dit : 'Sois audacieux'. Puis quand on l’est, on nous traite de 'spéculateurs' ou de 'riches qui veulent tout garder'".
— Témoignage anonyme d’un fondateur, cité par Les Echos.
Les effets immédiats : un écosystème en tension
1. Départs concrets
Selon des données partielles (non officielles, mais recoupées par plusieurs sources), au moins 15 startups françaises ont relocalisé leur siège social en 2025. Parmi elles :
- Une scale-up de cybersécurité basée à Paris, maintenant à Zurich.
- Une plateforme de logistique intelligente qui a dé